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INVESTIR AU BRÉSIL

POUR L'AVENIR

Informations générales et chiffres clefs

1.  Avec le 9e PIB mondial, le Brésil demeure un géant doté d’un vaste marché et d’une économie diversifiée.

Cinquième pays du monde par sa superficie (8,5 millions de km²) et sa population (203 millions d’habitants, dont 82% en zone urbaine), le Brésil est un géant économique doté du 9e PIB mondial (1770 milliards USD en 2015).

Le Brésil demeure un marché profond avec une classe moyenne représentant plus de 100 millions d’habitants, résultat d’une politique de redistribution conduite sous la présidence de Lula (2002-2010), durant laquelle 31 millions de brésiliens sont sortis de la pauvreté.

La diversification de l’économie demeure un atout majeur du pays. Le secteur primaire fait du Brésil un géant agricole, (6% du PIB en 2014) lui permettant d'être le 4e exportateur agricole mondial. Le pays demeure le premier producteur mondial de café, de jus d’orange, de sucre, de soja et le 2e de viande bovine et de volaille. Le Brésil est également le 2e exportateur mondial de produits miniers avec des ressources abondantes et diversifiées (fer, aluminium, métaux précieux…) et selon l’Agence Internationale de l’Energie, le Brésil pourrait devenir le 6e producteur mondial de pétrole en 2035 (potentiel de 6 millions de barils/jours).

Le Brésil est également doté d’une industrie diversifiée (machines outil, énergie, matériels de transport, automobile, aéronautique, électronique) dont les fleurons sont Embraer (4e constructeur aéronautique mondial) et le géant pétrolier Petrobras et d’une économie de services moderne dotée elles aussi de géants sectoriels (dans la banque, l’assurance, la distribution ou la construction)

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2. Le pays traverse cependant une crise économique profonde marquée par deux années de récession en 2015 et 2016.

Après avoir connu une forte croissance de 3,5% par an sur la période 2003-2013, tirée par un secteur primaire très performant et l’expansion de la consommation intérieure, le Brésil est entré en récession depuis la fin 2014 –le PIB a chuté de 3,7% en 2015 et devrait continuer à se contracter dans les mêmes proportions en 2016. En outre, le real a perdu plus de 50% de sa valeur en un an face aux principales devises.  Ce retournement de conjoncture procède d’une conjonction de facteurs :

Sur le plan externe, la chute des cours des matières premières (soja, minerais, viande, pétrole) a fortement pénalisé le pays dont plus de 50% des exportations sont constituées de matières premières agricoles et minérales, contribuant à la contraction du commerce extérieur brésilien (un premier déficit commercial a été enregistré en 2014 et l’année 2015 a été marquée par une contraction de 14% des exportations en valeur). L’exposition du Brésil à l’évolution de la demande chinoise, pays qui représente 18% des exportations brésiliennes, renforce cette vulnérabilité. L’impact de la chute du cours du pétrole rejaillit négativement sur le niveau et la rentabilité des investissements du Petrobras,notamment dans le Pre-sal.  La dette du groupe atteint, début 2016, 127 Mds USD alors que ses recettes sont en en forte contraction et que sa valeur boursière a nettement diminué.

Sur le plan interne, les principaux moteurs de la croissance se sont progressivement éteints.L’investissement a ainsi reculé de près de 15% en 2015 sous l’effet des crises aigues, liées à l’affaire du « Lava Jato », des secteurs de la construction et de l’énergie (Petrobras a été contraint de réduire de 40% ses investissements) mais aussi d’une nette dégradation de l’environnement macroéconomique.La résurgence de poussées inflationnistes (6,5% en 2014 et 10,7% en 2015) a conduit la Banque Centrale à opérer un net resserrement de la politique monétaire (taux directeur à 14,25% début 2016) pénalisant les investissements, de même que la hausse de la fiscalité consécutive à l’absence de maîtrise des comptes publics (cf. infra). Dans ce contexte, certains secteurs tels que l’industrie (chute de la production industrielle de 8% en 2015), déjà pénalisés par les éléments traditionnels du « coût Brésil »(fiscalité, bureaucratie, qualité des infrastructures et de la main d’œuvre) souffrent particulièrement, dans un contexte de demande domestique atone.

Pour des raisons analogues, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est essoufflée en raison de la cherté du crédit, de la baisse du pouvoir d’achat et de l’augmentation du chômage, dont le taux a doublé en un an, passant de 4,3% fin 2014 à 6,9% de la population active fin 2015. Le secteur bancaire, exposé à l’endettement des ménages, restreint son offre de crédit du fait de la hausse des prêts non performants ce qui limite la reprise de la consommation. Pour 2016, l’inflation devrait cependant refluer tout en restant au-dessus de la cible haute de 6,5% en raison de l’inertie des mécanismes d’indexation de l’économie brésilienne.

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3. Les finances publiques sont dans une situation critique, en lien avec la crise politique.

L’année 2015 s’est soldée avec un déficit public record de 10,2% du PIB (dont 1,9% de déficit primaire) et une envolée de la dette à 65,1% du PIB (contre 57% du PIB un an avant). Ce dérapage budgétaire a valu au Brésil d’être dégradé en « speculative grade » par deux des principales agences de notation fin 2015. Plusieurs éléments expliquent cette évolution : la baisse des recettes fiscales dans un contexte de récession (-6% de recettes fiscales en 2015), la rigidité et la dynamique structurellement haussières des dépenses publiques ainsi que le niveau des dépenses liées au coût des intérêts de la dette, qui représentent plus de 8% du PIB. Dans ce contexte, les banques publiques, notamment la BNDES, qui financent historiquement l’économie à taux bonifiés, réduisent la voilure pour ne pas aggraver l’impasse budgétaire, obérant toute relance de la politique d’investissement à court terme.

Si le rééquilibrage budgétaire est toujours aussi nécessaire, il reste conditionné à l’évolution de la situation politique. En 2016, un ajustement de 100 Mds BRL est prévu notamment grâce à une loi de rapatriement de capitaux détenus dans les paradis fiscaux, la possible réinstauration d’une taxe sur les transactions financières, une réforme de l’impôt sur les produits industriels (IPI) ainsi que la fin de certaines exonérations fiscales sectorielles. La conduite effective de ces réformes suppose cependant une amélioration du climat politique, dont l’instabilité constitue aujourd’hui le principal motif du risque pays, en raison des tensions récurrentes entre l’exécutif et le Congrès.

Certains indicateurs restent toutefois plus rassurants : la dette est détenue à 75% par des résidentsce qui limite le risque de dette externe, et le niveau des réserves de changes demeure conséquent, à 369 Mds USD, permettant à la Banque Centrale de gérer le risque de change.

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4. La relation économique bilatérale demeure forte en matière de commerce et d’investissements.

La France et le Brésil entretienne des relations économiques particulièrement anciennes et denses. La France demeure le 5e investisseur en stock au Brésil avec 37 Mds USD investis. En 2015, alors que le Brésil restait la 5e destination mondiale d’IDE (62 Mds USD reçus en 2015), les flux d’IDE français ont représenté 2,8 Mds USD, plaçant la France au 7e rang des investisseurs. Les entreprises françaises disposent de 850 filiales au Brésil, employant près de 500 000 personnes dans un nombre très diversifié de secteurs : distribution, automobile, aéronautique, matériaux de construction, hydrocarbures et énergies renouvelables, cosmétiques, hôtellerie, services bancaires, agroalimentaire etc.

Les échanges commerciaux se sont élevés à 6,6 Mds USD en 2015 contre 8,7 Mds USD en 2014, soit une baisse de 20%, directement liée au contexte de récession. Dans le détail, la France est le 9efournisseur du Brésil avec 4,4 Mds USD d’exportations en 2015 et son 21e client avec des importations brésiliennes vers la France de 2,2 Mds USD. La part de marché de la France s’établit  à 2,5% (2,7% en 2014) et l’excédent commercial atteint 2,2 Mds USD en 2015 (+2,8 Mds USD en 2014). La structure des exportations françaises est principalement composée de matériels de transports (30%), d’équipements mécaniques et de matériel électronique (23%) et de produits chimiques (17%) alors que les exportations brésiliennes vers la France sont majoritairement composées de produits primaires : le complexe soja (35%), les minerais (15%) et le complexe bois (10%).

Structure de l’économie 

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